Nigéria
C'était un rassemblement interdit, mais, samedi sur le péage de Lekki à Lagos, une centaine de jeunes s'étaient donné rendez-vous, à l'appel du mouvement ENDSARS.
Ils sont venus crier leur mécontentement après la réouverture annoncée de ce poste de péage qui avait servi de lieu de rassemblement contre les brutalités policières en octobre de l'année dernière.
Sur place, une équipe de la police composée de la Task Force, de la Brigade d'intervention rapide, de la RRS et d'autres unités, avait été déployée en nombre environ 200 agents à l'entrée du péage de Lekki, à l'Admiralty Plaza, à Obalende, à Ikoyi, au rond-point de Jakande et dans d'autres zones de Eti Osa pour empêcher la manifestation d'avoir lieu.
La réouverture de ce poste de péage a été autorisée le 6 février dernier par la commission judiciaire en charge d'enquêter sur la mort de plusieurs personnes tuées lors de ses manifestations. De plus, la Lekki Concession Company, la société qui exploite ce pont à péage est accusée par les manifestants d'avoir fait pression pour la réouverture de ce poste et ce en dépit des drames qui ont lieu sur ce site il y a quelques mois en arrière.
En plus de rendre hommage aux victimes, les manifestants dénonçaient également selon plusieurs sources la fermeture des comptes détenant des cryptomonnaies, une décision prise par la banque centrale du Nigeria et pourtant le pays est le deuxième plus grand marché de bitcoins au monde.
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