Football Africain
La sixième édition du CHAN, prévue en avril dernier en Éthiopie, se dispute finalement à partir de samedi au Cameroun. 16 sélections sont en lice dans ce rendez-vous destiné aux joueurs évoluant sur le continent. Les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale. La finale se déroulera le 16 février au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
La course à la succession du Maroc est ouverte. Les Lions de l’Atlas, vainqueurs de la dernière édition en 2018, devant leurs supporters, après un large succès 4-0 en finale sur le Nigéria, remettent leur couronne en jeu. Même s’il est difficile d’évaluer l’état de forme des forces en présence, les Marocains figurent parmi les grands favoris de cette édition disputée sans l'Égypte, le Sénégal ou encore la Côte d’Ivoire : «c’est l’une des formations les plus expérimentées, confirme Wahany Sambou, spécialiste du football continental et correspondant d'Africanews au Sénégal. « Une grande partie des joueurs de la sélection marocaine (7 joueurs au total ; NDLR) ont remporté en octobre dernier la Coupe de la confédération avec le RS Berkane. »
La RDC et le Mali à l'affût
Parmi les prétendants figurent également la République Démocratique du Congo, nation la plus titrée dans la compétition avec deux succès en 2009 et en 2016. « Il y a de la sérénité dans le groupe, l’esprit de travail comme j’aime bien dans la joie et la bonne humeur. On va bien, on travaille bien » assure le technicien, Florent Ibenge, qui a repris les rênes de la sélection A’ en décembre dernier. Cette année, il faudra compter aussi sur le Mali, finaliste du tournoi en 2016 et qui s’avance avec de grandes ambitions : « nous partons chercher le trophée au Cameroun. Si on se fixe de tels objectifs, on se donne les moyens pour le faire. Je pense que nous sommes capables de le faire », avance le sélectionneur, Nouhoum Diané.
L'interrogation camerounaise
Les Aigles maliens devront pour cela sortir du groupe A qui est particulièrement relevé avec les présences du Zimbabwe, du Burkina Faso et du pays hôte, le Cameroun. Une sélection locale qui est loin de cocher toutes les cases selon notre journaliste, Wahany Sambou : « cette équipe ne m'inspire pas confiance, tout simplement parce qu’elle s’est montrée très décevante lors du tournoi de préparation du CHAN. Même les supporters sont pessimistes. »
Une jauge entre 25% et 50% de spectateurs
Mais en cette période de pandémie de coronavirus, difficile de tirer des enseignements de la période de préparation. Seule certitude : devant leur public (les stades pourront être remplis à 25% lors du premier tour et à 50% à partir des demi-finales), les Camerounais auront à cœur de briller. La compétition se déroulera dans deux stades flambant neufs (le stade de Limbé et le petit joyau de 50 000 places du Japoma Stadium) et deux enceintes rénovées, le stade de la Réunification à Douala et celui d’Ahmadou Ahidjo à Yaoundé. C’est d’ailleurs dans le stade de la capitale camerounaise que sera désigné le vainqueur de la compétition le 7 février prochain. Et même si les supporters ne se font pas trop d’illusions, il est évident que tout le pays est prêt à s’enflammer pour les Lions indomptables.
Les affiches de la première journée
Groupe A :
Cameroun-Zimbabwe (sam. 17h)
Mali-Burkina Faso (sam. 20h)
Groupe B :
Libye-Niger (dim. 17h)
RD Congo – Congo (dim. 20h)
Groupe C :
Maroc-Togo (lun. 17h)
Rwanda-Ouganda (lun. 20h)
Groupe D :
Zambie-Tanzanie (mar. 17h)
Guinée-Namibie (mar. 20h)
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