Elections en Afrique
Nana Akufo-Addo a livré le dernier discours annuel de son premier mandat devant le parlement. L'occasion pour le président réélu d'offrir un point complet sur l'état économique, social et financier du pays.
Avant de se lancer dans un deuxième mandat à la tête du Ghana, Nana Akufo-Addo n'a occulté aucun sujet, mardi à Accra, lors de son traditionnel discours de nouvelle année devant le septième parlement de la quatrième République.
Le parlement doit travailler main dans la main
Le chef de l'Etat a demandé notamment aux députés d'être plus accommodants à l'avenir et de travailler cette fois main dans la main dans les prochains mois : "le bon peuple du Ghana a parlé et a donné au Parlement une force presque égale des deux camps de la Chambre ; nous n'avons pas d'autre choix que de travailler ensemble en respectant les choix de notre peuple", a déclaré le Président, dans un discours sur l'état de la nation (SONA).
"L'élection a été équitable"
Nana Akufo-Addo qui a également acté la dissolution du parlement conformément à l’article 67 de la constitution ghanéenne, a profité de son allocution pour revenir sur les conditions de sa réélection qui a été contestée par l'opposition : "j\_'ai dit pendant la campagne électorale, et c'est mon opinion ferme et passionnée, que je ne devrais être président que lors d'une élection équitable, c'est ce qu'il s'est passé selon moi lors du scrutin du 7 décembre"_, a-t-il assuré.
Le président sortant a été réélu dés le premier tour avec 51 % des voix face notamment à l'ancien président John Dramani Mahama (NDC), qui a réuni 47 % des suffrages.
Nana Akufo-Addo achèvera cette semaine en prêtant serment ce vendredi et lancera officiellement son second mandat de quatre ans à la tête du Ghana.
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