Kenya
Au Kenya, les débats sur la réforme constitutionnelle se poursuivent au Parlement.
Deux ans après leur poignée de main historique, le Président Uhuru Kenyatta et le chef de l’opposition Raila Amollo Odinga ont plaidé en faveur d’un rapport visant à mettre fin aux violences électorales.
Les députés devront se prononcer sur un amendement à la Constitution de 2010 qui changerait le système présidentiel à un arrangement hybride, avec la réintroduction du poste officiel de leader de l’opposition.
"C'est un rapport sur lequel nous avons travaillé et retravaillé, je le répète, depuis deux ans. Un document qui n’a d’autre but que de trouver ce qui fait mal à notre pays et, espérons-le, de nous donner une solution pour le guérir", a déclaré Uhuru Kenyatta.
"Quand nous avons terminé ici la première fois (NdlR : la Constitution de 2010), nous avons eu une structure de gouvernement à trois niveaux : le local, le régional et le national. Une diversion, puisque la région a été supprimée. Nous nous sommes retrouvés avec des comtés à deux niveaux : le national et le comté. C'est donc une question qui peut être réexaminée", a avancé Raila Amollo Odinga.
Connue comme la Building Bridges Initiative (Initiative pour Bâtir des Ponts), ce projet de loi est une conséquence des violences électorales de 2017 qui avaient fait plus de 90 morts dans le pays.
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