Kenya
Une partie des citoyens kényans sous pression de la nouvelle politique fiduciaire de la Banque centrale. Alors que l’institution monétaire s’apprête à interdire les anciennes éditions des billets de 1 000 shillings, de nombreuses personnalités fortunées s’activent pour trouver des moyens de réinsérer leur argent caché dans le circuit.
L’opération a pour but de vider l’argent sale accumulé par des fraudeurs fiscaux, des hommes d’affaires malhonnêtes et des groupes criminels.
“Ce que nous avons eu au pays, c’est évidemment beaucoup d’argent qui circule dans le système. C’est de l’argent sale, de l’argent qui circule dans des sacs en plastique, qui circule illégalement dans le système, et je pense que c’est une tentative de formaliser l‘économie et de mieux contrôler la circulation de l’argent dans l‘économie et donc je pense que ce sera efficace. Il y aura des perdants, mais ces perdants ont de l’argent facile à gagner et à perdre”, estime Aly-Khan Satchu, analyste financier.
Une nouvelle copie du billet de 1000 shillings, la plus grande dénomination, a été déployée en juin. Les autorités ont alors invité les Kényans à échanger leurs anciens billets au plus tard le 30 septembre.
En juin, la Banque centrale du Kenya avait précisé que 217,6 millions de billets de 1.000 étaient en circulation, mais n’avait pas précisé quelle proportion se trouve dans le circuit illégal.
00:54
Portugal : l’épouse du président déchu de Guinée-Bissau mise en examen
01:00
Arrêt sur images du 17 décembre 2025
Aller à la video
Afrique du Sud : 7 Kényans arrêtés pour travail clandestin pour les USA
01:30
Haïti : un 5e contingent de policiers kényans déployé contre les gangs
00:58
Espagne : double victoire du Kenya au marathon de Valence
01:43
Les USA et le Kenya signent un accord sanitaire palliant la fin de l'USAID