Algérie
Si elle a été accueillie comme une victoire pour certains manifestants anti-Bouteflika, la demande du chef de l’armée algérienne de déclarer inapte le président laisse beaucoup d’Algériens de marbre. Au lendemain de la déclaration choc du général Ahmed Gaïd Salah, certains se sont montrés plutôt sceptiques. Ils regrettent surtout le timing.
“L’activation de cet article aurait pu être faite déjà quand il a eu son accident vasculaire cérébral, alors pourquoi a-t-il fallu attendre six ans plus tard pour l’activer ? Mais en fait, je pense que ce n’est pas une bonne solution”, estime Ahcene Zenati, économiste de la santé.
Pour beaucoup d’habitants de la capitale, Alger, l’appel du chef de l’armée est certes un grand pas en avant. Mais à leurs yeux, cette demande arrive comme un médecin après la mort. “C’est la fin de la solution car le train est déjà passé et il ne veut pas le reprendre. Le train est déjà passé. Cela fait sept ou huit ans que nous attendons un changement, c’est maintenant un soulèvement populaire”, martèle Hassan, un Algérien à la retraite.
En tout cas, l’appel du chef de l’armée algérienne pourrait bien précipiter le départ d’Abdelaziz Bouteflika. Le président algérien a vu ces dernières heures des fidèles le lâcher comme l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia qui a demandé mercredi sa démission.
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