Zimbabwe
L’opposition zimbabwéenne assommée par une seconde défaite liée à la présidentielle de juillet. La Cour constitutionnelle a rejeté sa requête sur l’annulation de l‘élection du président sortant Emmerson Mnangagwa, confirmant ainsi ce dernier à la tête du pays.
Pour justifier sa requête, l’opposition emmenée par le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) a fait valoir des fraudes et manipulations perpétrées par le gouvernement lors de la présidentielle.
Ce vendredi, la Cour constitutionnelle zimbabwéenne, lui a opposé une fin de non-recevoir, estimant que ses accusations étaient infondées car les preuves présentées n‘étaient pas suffisamment crédibles pour bousculer le cours du scrutin.
Installé à la tête du pays en novembre par l’armée et le parti au pouvoir, M. Mnangagwa a officiellement emporté le scrutin du 30 juillet avec 50,8 % des suffrages. Son rival du Mouvement pour un changement démocratique (MDC) Nelson Chamisa a été crédité de 44,3 % des voix.
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Des résultats qu’avait immédiatement rejetés l’opposition qui réclamait de nouvelles élections.Ce vendredi, la Cour constitutionnelle zimbabwéenne, lui a opposé une fin de non-recevoir, estimant que ses accusations étaient infondées, car les preuves présentées n‘étaient pas suffisamment crédibles pour bousculer le cours du scrutin. Six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées.
Le MDC a dès lors entrepris de miser sur l’option judiciaire pour obtenir de nouvelles élections. Le parti de Nelson Chamisa avait attendu le dernier délai pour déposer son recours devant la Cour constitutionnelle, favorisant l’annulation de la cérémonie d’investiture d’Emmerson Mnangagwa qui était déjà programmée.
Toutefois, pour nombre d’observateurs, il y avait peu de chance pour que la requête de l’opposition aboutisse. Pour l’heure, en Afrique, seule l’opposition kényane a obtenu la réorganisation d’une présidentielle. C‘était en 2017, lors du face à face entre le sortant Uhuru Kenyatta et Raila Odinga. Une décision historique qui n’a pas changé grand chose. La réélection de Kenyatta a été confirmée.
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