Zimbabwe
La justice sud-africaine vient de lever l’immunité diplomatique accordée l’an dernier à l’ancienne Première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, alors qu’elle était accusé d’avoir frappé un jeune mannequin.
Les Zimbabwéens sont affairés à l‘élection de leurs président, députés et conseilleurs municipaux dont le vote a débuté aux premières heures de ce lundi. Pendant ce temps, en Afrique du Sud, la justice s’est penché sur le cas de l’ancienne Première dame zimbabwéenne Grace Mugabe.
Selon les médias locaux, la Haute Cour de justice du Gauteng a décidé d’annuler l’immunité diplomatique qu’avait accordée le gouvernement sud-africain à l’ancienne Première dame. Pour les magistrats, cette décision est en parfaite contradiction avec la Constitution du pays.
Pour rappel, mi-2017, Grace Mugabe a été accusée d’avoir frappé à l’aide d’un câble électrique le jeune mannequin de 20 ans, Gabriella Engels, qu’elle avait trouvé en compagnie de ses fils dans un hôtel de Johannesburg.
Convoquée devant la justice pour coups et blessures, Grace Mugabe, alors Première dame, avait toutefois pu quitter l’Afrique du Sud dans la nuit du 19 au 20 août, quelques heures après s‘être vue accordée l’immunité diplomatique par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane.
Cette décision avait créé un tollé tant en Afrique du Sud qu’au Zimbabwe. Des activistes avaient notamment décidé de contester cette immunité devant la justice, dénonçant à l’occasion la “culture de l’impunité”.
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