Nigéria
En prison depuis deux ans, le journaliste Jones Abiri n’est toujours pas jugé. Des ONG dont le Comité de protection des journalistes (CPJ) exhortent le gouvernement à le libérer. Reste à savoir quelle réponse donnera l‘équipe Buhari.
Le Comité de protection des journalistes (CPJ) mécontent de la détention depuis deux ans du journaliste Jones Abiri. Dans une lettre de plus de cinq cents mots rendue publique en juin dernier, l’ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse a invité Muhammadu Buhari à libérer « sans délai » le directeur du « Weekly Source », un quotidien privé du Nigeria.
Accusé par Abuja d‘être le chef d’un groupe d’insurgés du Delta du Niger au sud-est vers la frontière camerounaise, Jones Abiri avait été arrêté dans son bureau en juillet 2016. Il est interné dans les locaux du Département de la sûreté de l‘État (DSS), service de renseignements du Nigeria. D’après les autorités nigérianes Jones Abiri qui opérait sous les noms de général Akotebe Darikoko ou général Kill and Bury (le général qui tue et enterre) aurait avoué les faits.
Mais, malgré la gravité de ces accusations, Jones Abiri n’est jusqu’ici pas encore jugé. D’où le courroux du CPJ qui multiplie des appels à la libération du journaliste. En vain, car Abuja semble indifférent. « Malgré nos multiples demandes, lors de la visite du CPJ au Nigeria en avril 2018, nous avons été déçus de nous voir refuser l’autorisation de rendre visite à M. Abiri en détention », déplorait le CPJ dans la lettre.
La balle est désormais dans le camp de Muhammadu Buhari.
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