Ethiopie
L’Ethiopie est entrée dans une nouvelle période d‘état d’urgence ce vendredi. La mesure qui durera six mois, prévoit entre autres l’interdiction de manifester et les publications incitant à la violence, a déclaré samedi le ministre de la Défense Siraj Fegessa.
Vendredi, le gouvernement de coalition éthiopien a décrété un état d’urgence, 24 heures après l’annonce surprise de la démission du Premier Hailemariam Desalegn, en poste depuis 2012.
Selon Addis-Abeba, l‘état d’urgence devrait “être en mesure de protéger le système constitutionnel” alors qu’il “existe encore des poches de violence dans le pays”.
En octobre 2016, le gouvernement avait opté pour pareille mesure, au plus fort des manifestations anti-gouvernementales qui ont fait au moins 940 morts, selon la Commission éthiopienne des droits de l’Homme, liée au gouvernement. Ce n’est qu’en août 2017 que l‘état d’urgence a été levé, avec à la clé des milliers d’arrestations.
Depuis janvier, les autorités ont toutefois procédé à la libération de 6 000 prisonniers accusés d’avoir participé manifestations et, dans certains cas, à des attaques contre les institutions de l‘État. Elles ont également fermé une prison accusée de torture sur des détenus.
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