Etats-Unis
Le Département d‘État américain a publié ce mardi 27 juin son rapport sur les pays dans lesquels sévissent encore les trafics d‘êtres humains. Dans ce sombre tableau, bon nombre de pays africains se voient interpellés.
Tout au bas du tableau, la République démocratique du Congo accusée notamment de laisser prospérer le phénomène des enfants-soldats, le travail forcé, ou encore le trafic sexuel. Le pays est rejoint par le Congo-Brazzaville accusé, outre les enfants-soldats, des mêmes torts.
Idem pour le Mali, la Guinée, les Comores, la République centrafricaine et le Burundi, eux aussi au bas de l‘échelle et qui se voient tous affublés de la dénomination “tier 3”, le niveau le plus dangereux du trafic de personnes.
À côté de ces pays sur la liste noire des Etats-Unis, se trouvent ceux à niveau intermédiaire, de fait les “tier 2”. Parmi eux, on retrouve le Cameroun, le Tchad, le Burkina Faso, l’Angola, l’Algérie et la Côte d’Ivoire, accusés de minimiser les efforts pour mettre au trafic des être humains.
Au-delà des frontières africaines, la Chine est particulièrement visée dans ce rapport à cause du travail forcé dont fait l’objet la minorité musulmane ouïghour et le rapatriement forcé de réfugiés nord-coréens.
À tous ces pays listés, les États-Unis recommandent une meilleure législation sur le trafic de personne et la dénonciation des groupes faisant appel aux enfants-soldats.
Auquel cas, Washington pourrait entreprendre des sanctions du reste pour les pays classés au niveau “tier 3”, allant de restrictions dans l’assistance américaine à l’arrêt des échanges culturels ou éducatifs avec les États-Unis.
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