Sénégal
Abdoulaye Wade, ancien président de la République du Sénégal marque son retour sur l‘échiquier politique. A 91 ans, le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS) va diriger une liste de l’opposition pour les législatives qui se tiendront le 30 juillet.
La désignation d’Abdoulaye Wade pour ces joutes est la résultante d’une fracture au sein de la large coalition de l’opposition qui réunissait jusque-là une cinquantaine de partis politiques, mouvements et associations.
En effet, les partisans du maire de Dakar, Khalifa Sall, emprisonné depuis mars pour détournement présumé de fonds publics, ne sont pas parvenus à accorder leurs violons avec ceux du PDS. Dès lors, Khalifa Sall dirigera une liste distincte aux côtés de plusieurs responsables de l’opposition, selon son entourage.
Le dépôt des listes pour les élections législatives doit être clôturé dans la nuit de mardi à mercredi.
Ces derniers mois, celui que l’on surnomme le pape du Sopi (changement en wolof) a multiplié les sorties sur un regroupement contre la coalition au pouvoir. Le 13 avril, Abdoulaye Wade avait laissé prévoir sa participation aux législatives lorsqu’il est allé s’inscrire sur les listes électorales au consulat du Sénégal, en France.
Selon de nombreux observateurs, une victoire de l’opposition permettrait à l’ex-président Wade d’obtenir une amnistie pour son fils et ancien ministre Karim Wade, condamné en 2015 à six ans de prison ferme et à plus de 210 millions d’euros d’amende pour “enrichissement illicite”, afin de lever toute hypothèque sur son éligibilité.
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