Soudan
Lorsqu’on leur annonce que leur fille a été tuée dans des combats en Syrie, Alithi Youssef et sa femme Manal sont bouleversés. Étudiante en médecine, Aya avait 22 ans. La jeune femme laisse derrière elle une petite fille de quatre mois.
“Nous avons une grande responsabilité parce que Lojien est très chère à nos yeux, comme sa mère l‘était. Sa mère Aya était très spéciale pour nous, et nous ne l’oublierons jamais”, déclare dépité Alithi Yousef, père de Aya.
Aya a disparu de Khartoum le 30 août 2015. Quelques mois plus tard, elle appelle ses parents pour les prévenir qu’elle et ses amies ont rejoint l‘État islamique en Libye. Là-bas, elle se marie à un membre du groupe djihadiste qui était dans la même université qu’elle. Avant son départ, la jeune fille avait complètement changé de comportement.
“Aya a changé ses vêtements. Elle a commencé à porter des vêtements conservateurs. Elle a changé d’amis et commencé à rencontrer des femmes habillées en habits de l’islam conservateur. Elle a arrêté de saluer les hommes, et ses prières duraient très longtemps”, poursuit le père.
Comme Aya, de nombreux jeunes ont rejoint l‘État islamique en Syrie, en Libye ou en Irak. Certains, comme elle, n’en sont jamais revenus.
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