Ethiopie
L’Union africaine encourage ses membres à un retrait collectif de la Cour pénale internationale (Cpi), considérée par de nombreux pays du continent comme une institution partiale.
Mais la décision prise par les dirigeants africains lors d’une session à huis clos lors du récent Sommet de l’Union africaine en Éthiopie n’est pas juridiquement contraignante.
Retrait individuel ou collectif ? Le débat sur la CPI a énormément divisé les pays du continent au sujet des modalités du retrait.
Le Burundi, l’Afrique du Sud et la Gambie ont déjà annoncé leur intention de quitter la cour – bien que le nouveau président gambien a annoncé qu’il annulera cette décision.
Plusieurs pays conduits par le Nigeria et le Sénégal sont toutefois favorables au maintien des pays africains au sein de la CPI. Il appartiendra donc à chaque pays de décider du retrait ou pas de cette institution.
La résolution invite aussi les États africains membres de la Cour à tenir une réunion avec le Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter d‘éventuelles.
Elle a également plaidé pour un renforcement de la Cour africaine de justice et des droits de l’homme pour lui permettre de traiter les crimes de guerre et des cas de génocide.
Le continent compte 34 signataires du Statut de Rome, le traité qui a créé la Cour pénale internationale.
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