Libye
Moussa al-Kouni l’un des trois vice-premiers ministres désignés du gouvernement d’union nationale libyen, GNA, a annoncé sa démission ce lundi.
Originaire du sud de la Libye, il représentait la minorité Touareg au sein du GNA.
Il a reconnu, lors d’une conférence de presse, avoir échoué dans sa mission.
Plus tard, sur son compte twitter, Al-Kouni a écrit : « L’incapacité de répondre aux attentes des gens, me pousse à démissionner. (…) Je m’étais engagé à alléger leurs souffrances, mais j’ai échoué .»
Le vice-premier ministre démissionnaire a indiqué que le GNA était responsable de tout ce qui s’est passé au cours de l’année précédente en Libye.
Installé à Tripoli le 30 mars 2016 pour rétablir l’ordre dans le pays ravagé par les violences. Cet exécutif, soutenu par l’ONU, les Etats-Unis et les Européens, peine à asseoir son autorité.
Le Premier ministre Fayez Al-Sarraj n’a pu, jusqu‘à ce jour, obtenir la confiance du Parlement libyen siégeant à Tobrouk et reste contesté par le chef militaire des autorités parallèles, le maréchal Khalifa Haftar.
Seul bémol à ce bilan mitigé, la libération début décembre dernier de la ville de Syrte, ancien fief libyen du groupe État islamique.
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