Arabie Saoudite
Une délégation de l’Arabie saoudite séjourne à Madagascar à l’occasion du sommet annuel de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Riyad entend ainsi suivre de près l‘évolution de son dossier pour adhérer à l’organisation.
Le verdict sera rendu ce week end lors du sommet des chef d‘État et de gouvernement membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), seuls habilités à statuer sur les candidatures. Après plusieurs péripéties relatives au contenu de son dossier de candidature, l’Arabie saoudite espère enfin intégrer la grande famille francophone en tant que membre observateur.
En effet, c’est le 2 mai que Riyad a adressé sa candidature au Sénégal (président en exercice de l’OIF). Mais le 30 juin, le Conseil permanent de la francophonie (CPF), qui regroupe les ambassadeurs des pays membres à Paris, jugeait le dossier saoudien incomplet.
En dépit de quelques modifications apportées par Riyad, le dossier – retransmis au Sénégal le 30 septembre – sera une fois de plus jugé incomplet ce mercredi 23 novembre lors de la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF) qui a meublé les travaux préparatifs du sommet.
Le dernier mot revient toutefois aux chefs d‘État et de gouvernement membres qui se réuniront en sommet les samedi 26 et dimanche 27 novembre, et devront également statuer sur les candidatures au statut de membre observateur de la Corée du Sud, de l’Argentine et de la province canadienne de l’Ontario.
Un dossier embarrassant
L’Arabie saoudite a défendu sa candidature par ses efforts pour l’intégration du français dans sa société. Il cite en exemple des partenariats avec des institutions françaises qui ont abouti à l’enseignement du français dans certains établissements.
Malgré tout, la candidature saoudienne, si jamais elle est acceptée, pourrait constituer une gêne pour l’organisation, notamment sur les questions de violations des droits de l’homme et l‘égalité homme femme – un des sujets en discussion au sommet.
Des questions sur lesquelles Riyad et l’OIF auraient bien du mal à partir, du reste en raison de la vision islamique du royaume et des accusations de violations des droits de l’homme dont il fait souvent l’objet. La secrétaire générale de l’organisation, Michaëlle Jean s‘étant toujours engagée à pointer publiquement les violations dans l’espace francophone.
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