Afrique du Sud
Les violentes manifestations de lundi à Pretoria, à quelque mois des élections municipales, ont été condamnées par la ministre sud-africaine de la Défense.
Nosiviwe Mapisa-Nqakula dit ne pas tolérer longtemps ce genre d’incidents à l’approche du scrutin. Une dénonciation qui s’accompagne de menaces. La ministre promet d’agir sévèrement si ces actes de cette nature se reproduisaient. “Il s’agit de la capitale et nous n’allons pas laisser des anarchistes, des hooligans et des gangsters détourner ce qui est une source d’inquiétudes pour les communautés. La détourner et la transformer en zone d’anarchie”.
Près de 20 véhicules ont été brûlés et des routes bloquées lundi et mardi par des partisans de l’ANC, en colère contre leurs dirigeants. Ils contestent le choix de certains candidats pour les élections du 3 août.
La police, qui a procédé à plusieurs arrestations, a annoncé l’ouverture d’une enquête après la mort d’un partisan de l’ANC et les saccages, en marge de ces événements. Le secrétaire général du parti atteste que ces incidents ne relèvent pas de la politique, mais de la violence.
Des incidents de ce genre avaient éclaté début juin à Durban, dans la province du Kwazulu-Natal, fief de Jacob Zuma. Les derniers sondages réalisés par Ipsos South Africa annoncent des élections serrées dans plus grandes métropoles du pays.
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