Algérie
De nombreux operateurs de l’industrie du cuivre abandonneront bientôt leurs outils pour de bon. En tout cas c’est ce qui se dégage des préocupations des oprérateurs de la ville Agérienne de Constatine.
L’histoire de la dinanderie algérienne est riche, et Constantine en particulier, est connue pour ses plateaux en laiton décoratifs.
La rue des cuivriers était autrefois très animée avec le commerce, mais la plupart des magasins et des ateliers ont fermé. Et pour cause, la rentabilité de la profession est en baisse, et les jeunes gens cherchent du travail ailleurs.
Abdelhak un cuivrier a affirmé qu’” Il n’y a pas beaucoup de chaudronniers qui travaillent parce que la demande n’est pas forte, donc ils préfèrent travailler ailleurs, parce qu’ils disent par exemple qu’il n’y a pas d’avenir dans ce métier, c’est la raison pour laquelle la majorité des chaudronniers sont vieux, on voit très peu de jeunes.”
Les artisans sont aux prises avec la baisse du tourisme et l’inondation du marché par les produits importés à bas prix en provenance de Chine.
Selon l’artisan Tahar “ ce métier est en passe de disparaitre, nos fils ne veulent pas apprendre car il est difficile et ne rapporte pas beaucoup d’argent en plus que le cuivre est cher.”
“J’avais douze employés dans ce magasin, mais ils sont partis, parce qu’ils se fatiguent pour ne rien gagner. J’achète le kilo de cuivre pour 1000 (dinars algériens) (9.1dollars américain) alors combien devrais-je donner au chaudronnier et combien vais-je vendre le plateau de cuivre par exemple ? Nous voulons que le gouvernement importe du cuivre avant de réduire les prix,” a ajoutee Kamel, le propriétaire d’un magasin
Le cuivre n’est pas le seul secteur de l‘économie algérienne qui est en crise, le pays prend des mesures pour ouvrir son économie après une forte baisse des recettes énergétiques.
En avril, le gouvernement a élaboré une nouvelle loi sur l’investissement en offrant des facilites aux hommes d’affaires locaux et étrangers dans son secteur non pétrolier.
Les réformes ont été promises depuis la mi-2014, lorsque les prix du pétrole avait commencé à chuter, réduisant les revenus de l‘énergie de l’Etat de près de moitié et en forçant les compressions budgétaires.
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