Pays-bas
Ahmad Al Mahdi Al Faqi sera poursuivi à La Haye pour “crime de guerre”, selon une annonce de la Cour pénale internationale, ce jeudi.
Le premier jihadiste écroué par la CPI est accusé d’avoir détruit des mausolées appartenant au patrimoine culturel de Tombouctou, ville du nord du Mali. Ces monuments font aussi partie du patrimoine mondial de l’humanité d’après l’UNESCO.
Le militant – un ex-chef de la police islamique du groupe Ansar Dine; une filiale d’al-Qaïda au Maghreb islamique – a aidé à planifier et conduire des attaques terroristes dans la région.
D’après la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, M. al-Mahdi aurait dit avoir l’intention de plaider coupable lors d’une séance à huis clos, tenue le 1er mars dernier.
Ces destructions ont constitué « une attaque contre une population entière et contre son identité culturelle », avait-elle déclaré, à l’ouverture de l’audience dite de confirmation des charges, qui devait déterminer si les preuves du bureau du procureur sont suffisantes pour mener à un procès.
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En 2012, Tombouctou était occupée par le groupe Ansar Dine et Ahmad al Faqi al Mahdi, plus connu sous le nom d’Abou Tourab, était chef de la brigade des moeurs. Ce Touareg est accusé d’avoir personnellement participé ou supervisé la destruction de neuf mausolées et d’une mosquée.
Surnommée “ville des 333 Saints”, Tombouctou était un carrefour commercial et spirituel au 14ème siècle. A cette époque, la cité a joué un rôle majeur dans l’expansion de l’islam sur le continent.
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