Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Haïti : la police reprend le contrôle d'un centre de télécommunications clé

Le porte-parole de la Police nationale haïtienne, Michel-Ange Louis Jeune, et le porte-parole de la police kenyane, Jack Ombaka, à droite, tiennent une conférence de presse   -  
Copyright © africanews
Odelyn Joseph/Copyright 2025 The AP. All right reserved

Haïti

La police haïtienne a annoncé mardi la reprise du site de “Téléco”, un centre de télécommunications essentiel à Kenscoff, aux mains de gangs lourdement armés.

Ces bandes organisées s'étaient emparées de la structure la semaine dernière, perturbant brièvement le trafic aérien et les connexions Internet. 

Cette reprise qui est un rare succès des autorités haïtiennes et une mission soutenue par l'ONU, était dirigée par la police kényane. 

Ceux-ci ont eu du mal à repousser ces associations de malfaiteurs cherchant à prendre le contrôle de la capitale, Port-au-Prince. 

Cette opération de police dans la communauté autrefois paisible de Kenscoff a commencé avant l'aube lundi et a duré environ deux heures, selon Michel-Ange Louis Jeune, porte-parole de la police nationale d'Haïti.  

"La reprise de la plate-forme Téléco par les forces de police est un message fort du nouveau commandant en chef de la police, M. André Jonas Vladimir Paraison.  Si aucun bilan de l'opération n’a été évoqué, la police a néanmoins indiqué la saisie de nombreuses armes parmi lesquels des automatiques portant des numéros de série rayés, avec plus de 1 000 balles. 

La communauté autrefois paisible de Kenscoff est devenue la cible de ces gangs. Au début du mois d’août 8 personnes de l'orphelinat Saint-Hélène ont été enlevé, bien que les forces de l’ordre ait affirmé avoir nettoyé certaines parties de la ville de ces gangs 

"Quand la population dort, la police ne dort pas. Elle travaille pour que la population puisse dormir." 

Cette attaque a été attribuée à Viv Ansanm, une puissante fédération de gangs qui a frappé d'autres infrastructures gouvernementales clés l'année dernière. 

Au début de 2024, des hommes armés ont forcé le principal aéroport international d'Haïti à fermer pendant près de trois mois et ont fait une descente dans les deux plus grandes prisons du pays, libérant quelque 4 000 détenus.