São Tomé and Príncipe
A Sao Tomé-et-Principe, le secteur de la pêche offre des milliers d’emplois et constitue, après le cacao, la principale source de revenus pour plusieurs familles.
Paola fait partie des habitant de cette nation insulaire qui dépendante de la pêche. La vente du poisson étant sa principale activité.
"Ce commerce de poisson est la meilleure solution que j'ai trouvée pour subvenir aux besoins de ma famille et de mes enfants. Lorsque le bateau arrive, je vais à la plage, je prends du poisson frais et je le vends au marché, ce qui me permet de gagner un peu d'argent. Lorsque je rentre à la maison, je sale et sèche le reste de la pêche et je le vends au marché, et l'argent continue de croître. C'est ainsi que je me suis adapté - C’est le moyen que j'ai trouvé pour faire vivre mes enfants et ma famille. Pour moi, c'est une bonne affaire", raconte cette poissonnière.
La FAO a lancé le projet FISH4ACP. Piloté par l'Organisation des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, le programme assite les petites et moyennes entreprises de la filière. En raison de leur potentiel à générer des bénéfices économiques et sociaux, notamment pour les femmes et les jeunes.
"L'objectif de ce projet est de leur apprendre à élaborer un plan d'affaires qu'ils présenteront à une banque. Avec un dépôt de leur épargne, qui servira de garantie, la banque les financera sur la base du plan d'affaires solide qu'ils auront présenté", déclare Olavio Anibal, administrateur national, FISH4ACP.
Dans le pays, les poissonniers travaillent de plus en plus en groupe. Leur potentiel est reconnu par les institutions bancaires qui promettent de les soutenir.
"Cela fait partie de la responsabilité sociale de la banque, mais c'est aussi un pari à long terme sur le fait qu'à l'avenir, ces personnes deviendront des chefs d'entreprise dans ce pays. Lorsque les petites pêcheries, par exemple, commenceront à acheter de nouveaux bateaux et à renforcer leur pouvoir de négociation, elles se souviendront de ceux qui les ont aidées au début." Malgré son potentiel de croissance en matière de production et de transformation entre autres, l’isolement de São Tomé et Príncipe bloque encore l’essor de la pêche.'', explique Francisco Piedade, CEO, Banco Internacional de São Tomé e Príncipe.
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