Suisse
Lundi à Genève, lors d’une session de l’ONU, le Secrétaire général António Guterres a dressé un tableau sombre de la situation mondiale.
Pour lui, les droits de l’homme sont "étouffés" par des régimes autocratiques, par le patriarcat qui maintient les femmes éloignées des droits fondamentaux et par des guerres qui privent les populations de leurs besoins vitaux.
"Les droits de l’homme sont l’oxygène de l’humanité", a-t-il déclaré, avant d’alerter sur l’impact du changement climatique et d’un système financier mondial en crise morale, qui freine l’égalité et le développement durable.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi une résolution américaine appelant à une paix rapide en Ukraine. Ce compromis diplomatique a été rendu possible par une alliance inattendue entre Washington et Moscou.
La résolution met en lumière la complexité des alliances internationales. Soutenue par les États-Unis, elle a obtenu le vote de la Russie. Un choix qui suscite des interrogations sur les priorités diplomatiques occidentales et sur la capacité des Nations unies à défendre une position cohérente.
Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a rappelé que les régimes autoritaires contrôlent aujourd’hui un tiers de l’économie mondiale, soit deux fois plus qu’il y a trente ans.
Pour lui, les justifications sécuritaires, l’hypocrisie et l’impunité permettent de légitimer des violations flagrantes des droits fondamentaux.
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