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OMS : la Tanzanie confirme un cas positif au virus de Marburg

Un travailleur médical apporte un repas à un homme mis en quarantaine après avoir été en contact avec un porteur du virus de Marburg, à l'hôpital de Nairobi, le 08/10/2014.   -  
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Tanzanie

Un nouveau cas positif à la maladie de Marburg a été confirmé dans la région de Kagera, au nord-ouest de la Tanzanie. Le virus hautement infectieux pouvant être mortel dans 88 % des cas est encore sans traitement.

L'OMS a été la première à signaler le 14 janvier une épidémie présumée de Marburg qui a tué huit personnes dans la région tanzanienne de Kagera. Les autorités sanitaires tanzaniennes ont contesté cette information quelques heures plus tard, affirmant que les tests effectués sur des échantillons avaient donné des résultats négatifs.

La présidente de la Tanzanie Samia Suluhu Hassan a déclaré ce lundi que des tests supplémentaires avaient confirmé un cas de Marburg, dans la région de Kagera, au nord-ouest de la Tanzanie. Vingt-cinq autres échantillons se sont révélés négatifs, a-t-elle précisé.

Comme Ebola, le virus de Marburg provient des chauves-souris frugivores et se propage d’une personne à l’autre par contact étroit avec les fluides corporels des personnes infectées ou avec des surfaces, comme des draps contaminés.

Les symptômes comprennent de la fièvre, des douleurs musculaires, de la diarrhée, des vomissements et, dans certains cas, la mort par perte de sang importante. Il n'existe pas de vaccin ou de traitement autorisé contre la maladie de Marburg.

Il s'agit de la deuxième épidémie de Marburg à Kagera depuis 2023. Elle survient exactement un mois après que le Rwanda, qui partage une frontière avec la région de Kagera, a déclaré que sa propre épidémie de Marburg était terminée. Le gouvernement rwandais avait signalé un total de 15 décès et 66 cas, la majorité des personnes touchées étant des professionnels de santé qui ont traité les premiers patients contaminés.

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