Pétrole
La menace d'Israël de cibler l'infrastructure pétrolière de l'Iran, comprenant les plateformes gazières et pétrolières, les raffineries et les installations de stockage, a suscité de vives inquiétudes sur le marché concernant l'approvisionnement international en pétrole brut. En conséquence, les prix du pétrole ont connu une forte hausse lors de la session de négociation aux États-Unis mardi.
Le prix du pétrole brut léger américain et des contrats à terme sur le Brent a grimpé de plus de 2 % mardi, poursuivant cette tendance à la hausse jusqu'à mercredi matin. Les contrats à terme sur le pétrole brut léger pour livraison en novembre ont atteint 72,13 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange, tandis que les contrats à terme sur le Brent à Londres pour livraison en décembre ont culminé à 75,74 dollars le baril.
Lors de la séance de mardi, les prix du pétrole international ont bondi de plus de 5 %, atteignant un sommet intrajournalier, avant de reculer alors que le sentiment du marché se stabilisait progressivement.
Les tensions au Moyen-Orient accentuent les préoccupations relatives à l'approvisionnement pétrolier. Toutefois, les analystes estiment qu'il est peu probable que ces tensions entraînent une perturbation significative et durable de l'approvisionnement mondial.
Sara Vakhshouri, présidente de SVB Energy International, a souligné que « Il y a maintenant une incertitude quant à la prochaine cible. Les installations énergétiques, les infrastructures critiques pourraient être la prochaine cible. Quant à l'évolution des prix, cela dépendra clairement de l'endroit où se produira la destruction et de la quantité de pétrole qui sera retirée du marché. Mais historiquement, nous avons constaté que les facteurs géopolitiques, si l'impact n'est pas de grande ampleur et peut être atténué, n'ont pas d'effet énorme. »
L'Iran, l'un des dix principaux producteurs de pétrole au monde, a produit 3,277 millions de barils par jour en août, selon le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Les estimations suggèrent que l'Iran exporte environ la moitié de sa production pétrolière. Les investisseurs craignent que l'escalade des tensions entre Israël et l'Iran, une éventuelle attaque contre les installations pétrolières iraniennes ou le blocus du détroit d'Hormuz par l'Iran n'entraînent une nouvelle hausse des prix du pétrole.
Par ailleurs, les prix du pétrole sont également affectés par une surabondance de l'offre et une demande faible. Plusieurs banques d'investissement, dont Goldman Sachs et Morgan Stanley, ont révisé à la baisse leurs prévisions de prix à long terme, Citigroup anticipant même une chute des prix à environ 60 dollars le baril d'ici 2025.
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