Egypte
Les dirigeants égyptien et libanais explorent toutes les options possibles pour éviter que la guerre d'Israël à Gaza ne se transforme en conflit régional plus large, ont déclaré mardi les ministres des Affaires étrangères des deux pays lors d'une conférence de presse conjointe.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a affirmé que les efforts de désescalade étaient "en cours et intensifs".
« J'ai contacté le secrétaire d'État américain plus de trois fois en très peu de temps. J'ai également contacté à plusieurs reprises le ministre des Affaires étrangères par intérim de l'Iran. Nous avons communiqué avec le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, et aujourd'hui, il y a un appel avec le ministre des Affaires étrangères chinois. Il y a eu aussi des contacts de la part du Premier ministre Najib Mikati et de mon frère, le ministre Bou Habib », a déclaré Abdelatty.
Il a aussi appelé la communauté internationale à « déployer tous les efforts et appliquer toutes les formes de pression pour privilégier le dialogue et les négociations ». Il a ajouté qu'il était nécessaire de s'éloigner des options militaires et de la violence afin d'éviter le "chaos dans la région et dans le monde".
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdullah Bou Habib, a fait écho aux déclarations de son homologue, affirmant qu'une guerre régionale deviendrait "une possibilité sérieuse" si la communauté internationale ne fait pas davantage pour "arrêter l'agression israélienne sur la bande de Gaza".
Bou Habib a ajouté qu'ils "ne veulent aucune guerre" et a exhorté à ce que toute réponse « ne soit pas collective ou suffisamment forte pour nous entraîner dans une guerre à grande échelle ».
Les deux ministres ont déclaré avoir discuté de questions régionales importantes lors de leur rencontre cette semaine, notamment la lutte contre les tensions dans la région, en particulier celles découlant de la guerre d'Israël à Gaza.
Les deux pays partagent la même vision en matière de cessez-le-feu à Gaza et ont rejeté les récents assassinats dans la région, y compris celui du leader du Hamas, Ismail Haniyeh.
Les dirigeants mondiaux affirment qu'ils explorent toutes les possibilités pour éviter que la guerre ne devienne un conflit régional plus large après les meurtres d'un commandant senior du Hezbollah au Liban et du leader politique du Hamas en Iran. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a informé son Cabinet ce week-end qu'Israël est déjà dans une « guerre multi-fronts » avec l'Iran et ses supplétifs.
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