Gambie
En Gambie, le procès dans l’affaire des 70 enfants morts d'insuffisance rénale en 2022 après avoir consommé un sirop frelaté contre la toux a repris mardi 7 novembre au tribunal de grande instance de Banjul.
Après avoir été suspendu en juillet, l'audience prévue le 24 octobre, avait finalement été ajournée en raison de l'absence des principaux accusés que sont : le ministère de la Santé gambien, l'agence de contrôle médical, mais aussi le laboratoire indien Maiden Pharmaceuticals qui a fabriqué les médicaments.
Vingt familles endeuillées ont engagé des poursuites judiciaires et réclament 250 000 dollars de dommages et intérêts pour chacun des enfants décédés.
Selon l’acte d’accusation, les autorités sanitaires gambiennes n’ont pas respecté la loi qui leur impose un contrôle approfondi de tout médicament importé. De leur côté, les avocats du ministère et de l'Autorité nationale ont affirmé que les enfants sont morts après avoir bu de l’eau sale. Le laboratoire indien nie également toute responsabilité.
La Gambie ne disposait pas de moyens pour tester des produits. C'est en octobre dernier, que le président gambien Adama Barrow a annoncé la création d’un laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments.
Par ailleurs, l'OMS a lancé un appel à une action immédiate pour éradiquer ces médicaments non-conformes qui ont causé la mort de 300 enfants en Gambie, en Indonésie et en Ouzbékistan. Ces substances hautement toxiques comportaient du diéthylène glycol et de l’éthylène glycol, en quantité inacceptable, selon une enquête de l'Organisation mondiale de la santé.
01:45
Burundi : 477 détenus de Muramvya libérés pour désengorger les prisons
01:28
Turquie : du personnel médical jugé pour la mort de plusieurs bébés
Aller à la video
Ghana : la Cour suprême confirme la majorité du parti présidentiel
Aller à la video
RDC : les états généraux de la justice appellent à une réforme urgente
01:02
Algérie : la boxeuse Imane Khelif porte plainte pour "harcèlement moral"
01:14
Nigeria : 29 mineurs passibles de peine de mort pour des manifestations