Zimbabwe
Les opérations de dépouillement ont débuté dans de nombreux bureau de vote au Zimbabwe après le scrutin présidentiel et législatif de mercredi. Mais ce double scrutin n’a pas connu le même succès dans toutes les centres.
Des problèmes logistiques ont retardé l’ouverture de plusieurs bureaux de vote à Harare. Moins d'un quart des bureaux de la capitale avaient pu ouvrir à sept heures comme prévu.
''C'est une surprise parce que nous sommes venus ici en pensant voter, mais nous avons été surpris d'apprendre que les bulletins de vote n'étaient pas disponibles. Pour autant que nous le sachions, la Zec affirmait qu'elle était plus que prête pour cette élection. Mais il semble que ce ne soit qu'une plaisanterie, qu'un drame et qu'à la fin, nous ne puissions pas dire que cette élection est libre, juste et crédible.’’, raconte Boasz, 37 ans, infirmier.
A Kambuzuma, dans la capitale, en début d'après-midi, les électeurs attendaient toujours l'ouverture de leur bureau de vote. Pour permettre aux 6, 6 millions d’électeurs de voter, le scrutin a été prolongé d’un jour.
'' Il n'y a pas de bulletins et nous attendons depuis le matin, alors nous nous demandons si nous allons voter, mais je vais dormir ici, je ne vais pas rentrer chez moi, la maison va venir ici, parce que je veux voter, mes enfants souffrent, pas d'emploi, pas d'éducation, nous ne pouvons pas nous le permettre, alors je veux voter pour que nous soyons libérés. '', tempêté Linda Piri, 53 ans.
Pourtant, la commission électorale zimbabwéenne avait promis un scrutin crédible. Rejetant les appréhensions de l’opposition sur d'éventuels dysfonctionnements. Des électeurs sont amers.
''Très frustrée, très frustrée et déçue, j'avais confiance en eux et je suis très frustrée parce que la ZEC a dit qu'elle était prête pour nous. Nous avons d'abord cherché nos noms à l'intérieur, mais nous ne les avons pas trouvés. Nous y sommes allés une deuxième fois et on nous a montré une liste sur laquelle figuraient nos noms, mais je ne sais pas si cette liste était bien rédigée. Je suis vraiment très frustrée, je pensais que nos procédures étaient en ordre.'', explique Linda Piri.
Nelson Chamisa, le candidat de l’opposition a dénoncé une volonté délibérée du parti au pouvoir de "créer de la confusion pour brouiller les pistes".
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