Sénégal
Lors d'une conférence de presse à Dakar, l'opposant politique sénégalais Ousmane Sonko a réagi à la plainte pour viols et menaces de mort déposée contre lui. Selon le candidat à la présidence, cette affaire est "instrumentalisée" par le président Macky Sall.
"Nous n'accepterons jamais l'injustice. Personne ne peut m'empêcher, s'il plaît à Dieu, d'être candidat en 2024. Et je ne vois pas le juge qui va me condamner à 5 ans d'emprisonnement dans ce dossier.", a déclaré lors d'un point presse à Dakar Ousmane Sonko.
Le dirigeant du parti des Pastef (patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), est accusé par l'ex-employée d'un salon de massage d'avoir exigé des faveurs sexuelles sous la menace d'armes.
L’affaire remonte à 2021 mais le doyen des juges d'instruction du Sénégal a récemment confronté les deux parties, en présence de leurs avocats.
Ce jeudi 19 janvier, Ousmane Sonko s'en est aussi pris à ce juge, et a réaffirmé qu'il s'agissait d'un "gros mensonge" et d'un "complot". L'affaire a été renvoyé devant un tribunal pénal, mais la date du procès n'est pas encore connue.
Arrivé troisième à l'élection présidentielle de 2019, Ousmane Sonko est le principal chef de l'opposition. En 2021, son arrestation à l'ouverture de ce dossier avait conduit à des émeutes meurtrières. En août dernier, M. Sonko a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle après le succès de l'opposition aux élections locales et législatives de janvier et juillet 2022.
10:48
RDC : quelle est la stratégie du M23 ? [Africanews Today]
02:33
Centrafrique : lancement en fanfare de la campagne présidentielle
01:54
Des réfugiés maliens dénoncent les crimes des Russes de l'Africa Corps
Aller à la video
Cameroun : 30 manifestants incarcérés après la crise post-électorale
01:18
Tunisie : l'opposante Abir Moussi condamnée à 12 ans de prison
01:00
Centrafrique : les élections générales du 28 décembre sous haute tension