Nigéria
Des hommes armés ont attaqué mardi soir un convoi transportant des membres de la sécurité du président nigérian Muhammadu Buhari avant sa visite dans son État natal du nord-ouest, a indiqué mardi la présidence.
Le président Buhari n'était pas dans le convoi quand des assaillants ont ouvert le feu sur plusieurs véhicules, blessant deux personnes. Cette attaque est un énième rappel de l'insécurité quasi généralisée dans le pays le plus peuplé d'Afrique.
Muhammadu Buhari doit se rendre au cours du weekend dans sa ville natale de Daura, dans l'État de Katsina, pour célébrer une fête musulmane.
Les hommes armés ont ouvert le feu près de Daura sur le convoi qui transportait l'équipe de sécurité, dont des agents du Département des services de l'État (DSS), des agents du protocole et du service de presse présidentiels, a affirmé la présidence dans un communiqué publié mardi soir.
"Les assaillants ont ouvert le feu sur le convoi (...) mais ont été repoussés par des militaires, la police et les agents du DSS", a déclaré la présidence."Deux personnes présentes dans le convoi reçoivent des soins pour les blessures mineures qu'elles ont subies. Tous les autres membres du personnel sont arrivés sains et saufs à Daura".
Le président Buhari termine son second mandat sous le feu des critiques qui le jugent incapable de combattre l'insécurité.
Les forces de sécurités nigérianes sont déployées sur de multiples fronts : dans le nord-est, une insurrection djihadiste fait rage depuis 2009, dans le nord-ouest et le centre, sévissent de multiples bandes criminelles en tous genres et le sud-est est régulièrement la proie d'agitations séparatistes.
00:53
Burkina Faso : une tentative de coup d’État déjouée
Aller à la video
Pourquoi le pontificat du pape François était important pour l’Afrique
02:19
Ghana : 10 000 occupants illégaux délogés de la forêt de Subri
00:58
Près de 30 missions américaines à l’étranger menacées de fermeture
01:19
TikTok : funérailles de la modératrice nigériane Ladi Anzaki Olubunmi
01:02
Haïti : l'insécurité persiste, la rue gronde à nouveau