Mali
L'armée française a quitté lundi la base militaire de Ménaka, dans le nord-est du Mali, avant-dernière étape du départ définitif de la force Barkhane du pays. Ouverte en 2018, la base avancée de Ménaka, qui hébergeait notamment le groupement de forces spéciales françaises et européennes Takuba, a été transférée à l'armée malienne.
Située dans la région dite des trois frontières, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les militaires français se sont longtemps battus sans réels succès pour entraver l'implantation des terroristes dans les pays du Sahel. Il ne reste plus que la base de Gao qui sera rétrocédée très bientôt aux forces armées maliennes.
La présence militaire française était forte de 5 500 hommes. Mais Paris avait décidé de réduire ses effectifs en fermant ses bases militaires de Kidal, Tessalit et Tombouctou, avant qu'Emmanuel Macron ne décide en février d'un retrait total du pays, sur fond de tensions entre Bamako et Paris.
Lundi Le Mali a demandé une réarticulation du mandat de la Minusma forte de plus de 13 000 soldats et dans le même temps refusé tout appui aérien de la force Barkhane à la force onusienne.
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