Business
Le manque d'infrastructures est le principal obstacle au commerce intra-africain. Les progrès réalisés dans des domaines tels que le système panafricain de paiement et de règlement ne masquent toutefois pas la nécessité de disposer de connexions plus nombreuses et de meilleure qualité pour permettre aux marchandises de franchir les frontières et de réaliser la zone de libre-échange continentale africaine.
_"Malgré le grand effort qui a été fait, en fait les objectifs sont très loin d'être atteints c'est-à-dire l'intégration africaine. L'un des grands problèmes est celui des infrastructures._Naturellement, il est possible de commencer à penser à l'efficacité des systèmes de paiement, à l'efficacité des systèmes de paiement et aussi à la question du crédit entre nos banques, qui n'existe pas. Nous sommes toujours dépendants de la monnaie étrangère qui fonctionne avec les systèmes numériques. Ce n'est pas la raison pour laquelle l'interaction économique ne se développe pas. Ce qui nous pose de gros problèmes, ce sont les infrastructures d'échanges commerciaux." a déclaré José Severino président de l'Association industrielle d'Angola.
La plateforme de paiement panafricaine a commencé à fonctionner en mode expérimental il y a un an. L'Angola a reçu ce vendredi le directeur général de ce système et le secrétaire général de la zone de libre-échange. On estime que cette plateforme permettra d'économiser cinq milliards d'euros supplémentaires par an en coûts de transaction.
Aller à la video
La Guinée équatoriale obtient une notation de qualité [Business Africa]
00:52
Economie : insuffisance de la croissance économique en Afrique et perspectives
Aller à la video
Oligui Nguema : révolution ou continuité pour le Gabon ? [Business Africa]
01:39
Égypte : les recettes du canal de Suez en forte baisse en 2024
01:56
Côte d'Ivoire : le cacao plombé par les droits de douane américains
01:10
Droits de douane : l'OMC prévoit une baisse de 1,5 % du commerce