Evasion fiscale
Une enquête publiée dimanche par le Consortium international des journalistes d'investigation éclabousse plus de 330 hauts responsables politiques du monde entier qui ont des liens avec des sociétés offshore à des fins d'évasion fiscale.
L'enquête, à laquelle ont collaboré environ 600 journalistes, s'intitule "Pandora Papers en référence à la légende de la boîte de Pandore. Elle s'appuie sur quelque 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers et a mis au jour plus de 29.000 sociétés offshores.
Selon les Pandora Papers, le président Kenyatta possède une fondation au Panama et plusieurs membres de sa famille directe détiennent plus de 30 millions de dollars logés dans des comptes offshore. Outre le président congolais Denis Sassou Nguesso et son homologue Gabonais Ali Bongo, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi figure sur la liste pour avoir ouvert une société offshore aux Bahamas en 1998. La princesse du Maroc Lalla Hasnaa a acheté une maison de 11 millions de dollars dans un luxueux quartier de Londres près du palais de Kensington.
Depuis 2013 et la publication des Offshore Leaks, déjà par l'ICIJ, de nombreuses enquêtes journalistiques coordonnées ont révélé les noms d'entreprises, dirigeants ou personnalités ayant recours à des montages financiers opaques, notamment les LuxLeaks (2014) ou les Paradise Papers (2017) évoquant le prince Charles, le champion de Formule 1 Lewis Hamilton ou le groupe Nike.
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