Tanzanie
Incarcéré depuis le 21 juillet pour des accusations de terrorisme, Freeman Mbowe, le leader de Chadema, principal parti d’opposition du pays comparaissait ce mardi devant la Haute Cour, à Dar es Salaam l’ancienne capitale tanzanienne.
À l’occasion de son procès, les mesures de sécurité ont été renforcées, les journalistes ont été bannis par la police, ils n’ont pas pu assister à l’audience. Inculpés pour "financement du terrorisme" et "complot terroriste", l’homme politique âgé de 59 ans, et ses partisans compagnons de cellule accusent la police de l’avoir torturé pour qu’il fasse une déclaration alors qu il était en garde à vue.
Les dirigeants de Chadema affirment que les arrestations de Mbowe et de ses collègues reflètent un glissement de plus en plus accentué vers la "dictature". Le parquet a de son côté assuré que les accusations portées contre Freeman Mbowe n'étaient "pas politiques" et étaient le résultat d'une enquête de près d'un an.
La semaine dernière, le gouvernement voulait interdire l’accès aux diplomates pendant le procès, toutefois, quelques représentants des ambassades britannique et américaine étaient présents à l'audience.
La défense de Mbowe a déclaré avoir déposé une requête demandant l'abandon des charges et l'annulation du procès, la présidente Samia Suluhu Hassan qui brandissait l’espoir d’un renouveau politique lors de son investiture a été accusé implicitement de s'être mêlée de l'affaire.
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