Environnement
Plus aucun pays du monde n’utilise d’essence au plomb.
Près d’un siècle après les premiers avertissements contre l’usage de ce carburant aux effets toxiques, l’Algérie, dernier pays a utilisé le combustible a enfin épuisé ses stocks.
Lundi, le programme des Nations Unies pour l’environnement PNUE a salué cette étape essentielle pour la santé dans le monde et pour l’environnement.
La disparition de l’essence au plombe sauvera chaque année plus d’1.2 millions de vies et économisera plus de 2.400 milliards de dollars américain.
Il y a 20 pus d’une centaine de pays utilisait l’essence au plomb. Après une première alerte en 1924 lorsque des dizaines de travailleurs d'une raffinerie américaine ont été hospitalisés et cinq autres sont morts, le PNUE avait ensuite lancé une campagne en 2002.
Suivie par des grandes puissances comme les Etats-Unis, l’Inde et la Chine, les pays à faible revenus avaient en revanche mis plus de temps à éradiquer le polluant.
Pour le PNUE, cette disparition de l’essence au plomb prouve que nous sommes capables d’éliminer tous les combustibles fossiles, leur utilisation devant être réduite considérablement pour freiner les effets du dérèglement climatique.
02:01
Zones humides en péril : l’urgence climatique en Ouganda
01:29
Kenya : trafic illégal de fourmis, verdict le 7 mai
02:16
Journée de la Terre : Quels gestes face aux fibres issues des vêtements ?
02:04
Kenya : le bambou, nouvelle arme verte contre la déforestation
01:37
Brésil : des autochtones appellent à interdire les énergies fossiles
01:50
Kenya : des fours à énergie solaire comme alternative bon marché