Tunisie
Le calme dans les rues de Tunis dans la nuit de lundi à mardi, contrastait avec le tsunami politique qui s’est abattu sur le pays. Ce lundi, après avoir suspendu les activités du Parlement et démis le Premier ministre, le président tunisien Kaïs Saïed a limogé plusieurs ministres, dont celui de la défense.
Kaïs Saïed a dans la foulée rencontré des membres de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). L’influente centrale syndicale a estimé que les décisions prises par le président tunisien étaient “conformes” à la Constitution. Le président tunisien, également chef de l’armée, s’est aussi octroyé le pouvoir exécutif.
"J'ai pris mes responsabilités. Aujourd’hui, j’assume cette responsabilité historique et ceux qui prétendent qu’il s’agit d’un putsch n’ont qu’à réviser leurs cours de droit", a dit Kaïs Saïed.
Le message était adressé notamment à Ennahdha, le principal parti au Parlement qui a fustigé les mesures prises par Kaïs Saïed et dénoncé “un coup d’État contre la révolution et la Constitution”.
Ces bouleversements, marqués par des nombreuses manifestations, interviennent alors que la Tunisie est frappée par ailleurs par le chômage et l'inflation, sans parler de la pandémie. Le pays fait face à un pic épidémique et enregistre l'un des pires taux de mortalité officiels au monde.
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