Tunisie
Le parti politique tunisien Ennahdha, majoritaire au Parlement a-t-il obtenu un coup de pouce financier de l’étranger lors de la campagne électorale ?
La justice tunisienne s’intéresse à la question. Elle a ouvert une enquête sur ces allégations mi-juillet selon l’annonce faite mercredi par le porte-parole du parquet financier Mohsen Daly.
Le parti islamiste dénonce une instrumentalisation du système judiciaire dans le pays.
" Je n'ai pas peur. En même temps, je ne suis pas totalement certain que des déviations ne peuvent pas se produire de cette façon. C’est possible parce que les coups d'État peuvent commencer pacifiquement et prétendre respecter la liberté et l'État de droit et le système judiciaire, mais par la pratique quotidienne, ils passent progressivement au contrôle du système judiciaire, à la répression des médias, à l'interdiction des libertés politiques et des élections. ", a déclaré Rachid Ghannouchi, leader d’Ennahdha.
Cette enquête pour corruption présumée intervient dans un contexte politique déjà morose, marquée par le limogeage du Premier ministre et la suspension du parlement. Mais Ennahdha a promis de mettre sur pied un Front national afin d’obliger le président tunisien à revoir sa copie.
Aller à la video
Corruption au Togo : Bolloré reste mis en examen
Aller à la video
La Tunisie rejette des propos "disproportionnés" de Borrell
Aller à la video
L'UE redoute "un effondrement" de la Tunisie
01:08
Tunisie : la presse privée indésirable au Parlement
01:45
Tunisie : le Parlement reprend du service après 2 ans
01:18
Gambie : défilé exceptionnel de l'opposition contre la corruption