Burundi
La levée de sanctions financières par l’Union européenne est accueillie avec soulagement au Burundi. Depuis 2016, l’UE avait suspendu son aide après une crise politique déclenchée par la candidature à un troisième mandat de l’ancien président Pierre Nkurunziza.
Une annonce qui réjouit Jean Dieu Mutabazi, le président de l'Observatoire national pour la prévention et l'éradication de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
"On a accueilli cette nouvelle avec beaucoup de satisfaction parce que nous avons constaté que l'état d'avancement du processus de reprise de la coopération entre l'UE et le Burundi avançait très bien. Nous espérons que ce processus aboutira à une reprise de la coopération de manière effective. Depuis les élections de 2020, on constate que le Burundi est entré dans une nouvelle ère d'ouverture, de réchauffement des relations et de reprise de la coopération."
Un groupe d’ONG avait toutefois mise en garde contre une éventuelle levée de sanctions, arguant de la situation des droits humains dans le pays. "Ceux qui le disent, comme HRW, confondent la criminalité qu'on peut observer au Burundi, à Paris, à New York, à Lagos, ou en Afrique du Sud ou au Kenya avec les violences basées sur l'identité. Il n'y a aucun risque de violation dans ce sens-là."
Le retour de l'aide européenne permettrait dans un premier temps la réhabilitation du port de Bujumbura, en partenariat avec la Banque africaine de développement.
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