Afrique du Sud
L'ancien président sud-africain garde sa ligne de défense. Jacob Zuma a fustigé ses détracteurs après le report de son procès dans une nouvelle affaire de corruption, cette fois avec l'industriel militaire français Thalès.
Des centaines de partisans de Jacob Zuma ont accompagné l'ancien président sud-africain à sa sortie du tribunal où il était attendu lundi pour s'expliquer devant la haute-cour de Pietermaritzburg, dans sa province du KwaZulu-Natal, dans une affaire de corruption remontant à 1999.
L'ancien chef de l'ANC s'est adressé à la foule quelques minutes après l'**annonce du report du procès au 26 mai. **_"Il y a des gens qui essayent de me salir à l'intérieur et à l'extérieur du parti"_, a expliqué l'ancien président lors d'un discours devant ses supporters. "Ces personnes qui on lancé contre moi des procédures judiciaires sont les mêmes qui me poursuivent dans cette affaire."
"Zuma est persécuté"
L'ancien président poussé vers la sortie en 2018 compte toujours de nombreux soutiens dans le parti du Congrès National Afrique qu'il a dirigé jusqu'en 2017. Ce lundi, Ace Magashule, qui vient d'être suspendu de l'ANC était encore à ses côtés tout comme le fidèle Tony Yengeni qui a ciblé le gouvernement.
"Les institutions de l'État sont utilisées pour persécuter les opposants politiques et régler leurs comptes avec les opposants politiques", a-t-il avancé devant une foule totalement acquise à la cause de l'ancien président.
Dans cette nouvelle affaire, Jacob Zuma est suspecté d'avoir reçu des pots de vins lors de la signature d'un contrat d'armement de plus de 3,5 milliards de dollars avec l'industriel français Thalès.
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