Burkina Faso
Le Burkina Faso est encore sous le choc après l’attaque terroriste qui a coûte la vie lundi à trois journalistes européens.
Un drame qui rappelle que le pays toujours fait face à une insurrection menée par des djihadistes venus du Mali depuis 2015.
Les autorités burkinabés rappellent la nécessité d’observer des mesures sécuritaires avant tout déplacement dans les zones jugées dangereuses tout en reconnaissant que le risque zéro n'existe pas.
"Nous pouvons tirer des leçons, c'est de se réengager contre le terrorisme. Ça n'épargne personne. Ça touche aussi bien des personnes étrangères, expatriées que des Burkinabè. La situation sécuritaire est valable pour les étrangers comme pour les Burkinabè. Lorsque vous devez vous rendre dans une zone à fort impact sécuritaire, même si vous êtes Burkinabé, vous devez prendre des précautions. Des précautions d'information, des précautions pour être accompagné par des Forces de défense et de sécurité, mais cela ne vous épargne pas les attaques. Même si vous êtes escorté, vous subissez les attaques.", explique Ousséni Tamboura, ministre burkinabé de la Communication et porte-parole du gouvernement.
C’est dire l’ampleur de l’insurrection de ces islamistes affiliés à Al-Qaida et d'autres au groupe État islamique. Des violences qui ont déjà fait plus de 1 300 morts et 1 millions de déplacés.
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