Réchauffement et changement climatique
Le chef de l’état kényan s'est adressé à l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement à l’occasion d’un débat ouvert sur le climat et la sécurité.
Si le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ouvert la séance en abordant la responsabilité du dérèglement climatique dans le déplacement de masse des populations, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a clôturé la séance en confirmant que les crises environnementales seraient inévitables à l’avenir.
"L__es incendies, les ouragans, les records de températures élevées, les refroidissements hivernaux sans précédent, les invasions de criquets, les inondations et les sécheresses sont devenus si courants qu'ils ne font pas toujours la Une des journaux [...] L'environnement tient et peut apporter des solutions à la plupart des défis auxquels l'humanité est confrontée. À cet égard, le Kenya a fermement ancré le pilier environnemental dans les plans d'action de notre pays, à savoir notre Vision Kenya 2030 ainsi que nos quatre grands programmes (industrie manufacturière, agriculture, soins de santé et logement à faible coût)." a-t'il déclaré_. _
Le nuage de criquets pèlerins favorisés par les conditions climatiques, dévaste les cultures depuis des mois et menace la sécurité alimentaire de plusieurs pays d’Afrique de l’est, le Kenya, l’Ethiopie mais aussi la Somalie.
Il s’agit de la pire invasion depuis 25 ans.
Le Kenya, nouveau membre du conseil de sécurité de l’ONU depuis janvier 2021, soutient l’engagement de l’organisation sur ces questions de sécurité climatique.
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