Ouganda
Le candidat à l'élection présidentielle ougandaise, Robert Kyagulanyi, refuse d'abdiquer face aux violences policières. Il est décidé à poursuivre sa campagne électorale.
Celui qui se fait appeler le président du ghetto se dit harcelé par la police à chacun de ses déplacements, _comme vous pouvez le voir, partout où j'essaie de me garer pour m'adresser à mes supporteurs, je suis harcelé par les policiers explique t-il. _
Depuis qu'il a décidé de défier Yoweri Museveni dans les urnes, il y a trois ans, Bobi Wine essuie les violences policières.
_C'est pourquoi, lorsque j'ai reçu des informations concernant des attaques physiques imminentes contre moi, ma femme et l'enlèvement de nos enfants, des amis de la diaspora nous ont contactés, nous ont proposé de les accueillir pour un temp_s !
Cela ne signifie pas que ma femme ou moi sommes plus en sécurité en restant dans les parages. Mais notre effort est de nous assurer qu'ils ne kidnappent pas un de ces mineurs et n'essaient pas de les utiliser pour nous soumettre par la contrainte ! a déclaré M. Kyagulanyi.
Plusieurs de ses proches et partisans ont été arrêtés, blessés ou tués au cours des dernières semaines dans le cadre de la campagne.
Des images de ses trois enfants à l'aéroport d'Entebbe ont circulé sur les réseaux sociaux.
Quant à Bobi Wine, il promet de continuer son combat. Il envisage de déposer une plainte contre le président Yoweri Museveni devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.
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