Tourisme
Le coronavirus a plombé l’industrie touristique à l’échelle mondiale. Chute consécutive aux restrictions de voyages selon l’Organisation Mondiale du Tourisme.
La station balnéaire d'Eilat, sur la mer Rouge, a été l'une des plus durement touchée. Cette ville du sud d'Israël vit essentiellement du tourisme. Avant l'épidémie de COVID-19, le taux de chômage n'y était que de 3 %. En octobre, il a atteint les 75 %. "C'est comme une ville fantôme, il n'y a rien. Je peux vous dire avec ma propre expérience que je ne ramène pas d'argent chez moi", souligne Yigal Zohar, un chauffeur de taxi.
Mais des secteurs ont tiré leur épingle du jeu, nonobstant la pandémie. C'est le cas des producteurs de contenus virtuels.
Patrick Karangwa, un jeune rwandais, est le patron de Kigali 360. Le gouvernement de son pays a injecté 50 millions de dollars dans des initiatives touristiques axées sur la technologie pour aider à la relance post-COVID19. "Il est regrettable que la pandémie ait frappé l'industrie en général, mais pour moi, en tant que créateur de contenus de visites virtuelles, c'était une véritable opportunité".
Une aubaine également pour les vendeurs de véhicules de loisirs. Les demandes, de même que les réservations, ont explosé, les familles cherchant à voyager en toute sécurité. Le Nohr's RV Center en Californie indique que ses ventes avaient à peu près doublé.
L’espoir du tourisme repose dorénavant sur les vaccins. En attendant, le bilan est catastrophique : le coronavirus a provoqué une chute de 98 % du nombre de touristes internationaux.
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