Congo
Il s’agissait de sa troisième visite à Brazzaville depuis son investiture en janvier 2019.
Au cours d’un échange avec la presse, il est revenu longuement sur la friction politique qui est constatée dans son pays, notamment entre sa plateforme CASH et le FCC de son prédécesseur Joseph Kabila.
Il a laissé entendre que la brouille constatée est inhérente à l’apprentissage de la démocratie, souhaitant tout de même que les uns et les autres regardent dans la direction des intérêts du peuple.
Il a ensuite assuré que la coalition ne va pas connaître une rupture car les membres de CASH et du FCC sont en discussions pour trouver des solutions idoines.
« Face à la brouille FCC-Cash, la démarche du président que je suis est celle d’appeler toujours au calme et au rassemblement. Vous savez que c’est une expérience inédite dans la jeune histoire de notre pays. C’est d’abord la première alternance pacifique que nous avons ensuite c’est une coalition qui nous imposée par la volonté de la population. Je ne vous cache pas que nous rêvions d’abord cette majorité au Parlement ; mais elle est allée dans l’autre camp. Nous nous sommes convenus de coaliser. C’est normal, la culture politique n’étant pas celle de tous. On ne pouvait que tomber dans ce genre de petits incidents. L’essentiel est de regarder d’abord les intérêts du pays. Je crois que les uns et les autres sont confiants de cette prise en compte des intérêts du pays j’entends. Donc, nous allons finir par trouver des solutions. Ce que je peux vous assurer c’est que nous n’allons pas vers une rupture de la coalition. C’est certain. D’ailleurs en ce moment il y a des délégués des deux camps qui se voient et qui discutent pour essayer de déblayer le chemin et de voir de nouveau les conditions de pouvoir regarder dans la même direction. Ca ne doit pas vous déranger. C’est tout à fait inhérent à une jeune démocratie, à une première expérience politique. C’est pour la première fois que nous vivons une telle situation dans ce pays-là. Ca ne pouvait pas se passer parfaitement. Même dans les vieilles démocraties les coalitions ont toujours posé des problèmes. Ça ne doit pas choquer »
Toujours devant la presse, le président Félix Tshisekedi s’est exprimé que la situation survenue ces derniers temps à la frontière entre son pays et la Zambie.
Il a déploré l’attitude de la Zambie. Quant au règlement de cette crise il a dit se soumettre à l’arbitrage de la CIRGL et de la SADC à qui mission a été confiée de retracer la frontière héritée de la colonisation.
« Nous n’avons jamais compris l’attitude de la Zambie avec qui nous avons eu d’ailleurs plusieurs explications. Actuellement le problème se trouve au niveau de la SADC. Mais, le président en exercice de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des grands Lacs), le président Denis Sassou Nguesso veille au grain. Il accompagne par ses conseils aux uns et aux autres. En tout cas ses appels à la retenue. Jusque-là on va dire que la situation est calme en attendant que la SADC nous aide à retracer les frontières qui datent de l’époque coloniale et à nous débarrasser définitivement de ce problème »
Le communiquant final sanctionnant sa visite fait également état de ce qu’il a abordé avec son homologue des questions liées au Coronavirus, au changement survenu au Burundi.
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