Mali
La démission du chef de l’Etat ne figure pas dans une liste d’exigences communiquée lors d’une conférence de presse.
C’est peut-être un répit pour le président malien. L’opposition ne fait plus de sa démission, un préalable à tout dialogue.
Ce changement de cap a été annoncé mercredi. Les leaders du mouvement dit du 5 juin exigent cependant toujours, la dissolution du Parlement et la formation d’un gouvernement de transition dont le mouvement désignerait le Premier ministre, que le président ne pourrait pas démettre.
Les adversaires du président Ibrahim Boubacar Keita n’excluent pas d’appeler à la désobéissance civile et à une manifestation le 10 juillet si leurs demandes restaient lettre morte.
La volonté de l’opposition malienne de mettre un peu dans son vin est la conséquence des médiations menées par les représentants de l’ONU, de l’union africaine entre autres.
Une bonne nouvelle peut-être pour le Mali déjà en proie aux exactions des groupes terroristes.
La contestation à laquelle fait face Ibrahim Boubacar Keïta, président depuis 2013, préoccupe les alliés du Mali. Cinq pays du Sahel et la France réunis mardi en sommet en Mauritanie ont exprimé cette préoccupation dans leur communiqué final, et appelé au dialogue.
Le président français Emmanuel Macron, dont le pays engage plus de 5.000 soldats au Mali et dans la région contre le jihadisme, avait affirmé “l’urgence de mettre en oeuvre rapidement les mesures visant à apaiser le climat politique”.
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