Togo
Le dépouillement se poursuive au Togo où les citoyens ont été appelés aux urnes jeudi pour élire leurs représentants parlementaires.
Le scrutin a été boycotté par une majeure partie de l’opposition, qui dénonce de nombreuses irrégularités dans le processus, et appelle à la reconstitution de la commission électorale.
Ce scrutin devrait permettre au parti au pouvoir UNIR de remporter les 4/5 des sièges au parlement où il pourrait alors faire passer une réforme constitutionnelle autorisant le président Faure Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025.
Une journée sans heurts
La journée s’est toutefois déroulée dans le calme, et les dépouillements ont commencé comme convenu à partir de 16 heures locales.
8.000 personnels de sécurité (gendarmes, policiers et militaires), étaient présents : l’opposition ayant demandé à ses partisans “d’empêcher” les élections.
181 observateurs internationaux composés essentiellement de membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou de l’Union africaine, ainsi que près de 3.000 observateurs nationaux ont été déployés dans le petit pays d’Afrique de l’Ouest.
Les résultats devraient être annoncés “dans les six jours selon le code électoral”, a annoncé la présidence.
AFP
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