Zambie
Edgar Lungu, le chef de l’Etat zambien pourra briguer un troisième mandat en 2021, s’il le désire. La Cour constitutionnelle de son pays vient de trancher ce vendredi, estimant qu’il ne violerait pas la loi relative à la limite constitutionnelle.
En Zambie, le nombre de mandats présidentiels est limité à deux. Mais cette loi contenue dans la nouvelle Constitution promulguée en août 2016 sous l’impulsion du président Lungu contient de nombreux garde-fours. Elle souligne notamment qu’est considéré comme mandat présidentiel, un délai d’au moins trois ans à la tête du pays après l’entrée en fonction du nouveau président élu.
Un argument brandi par les partisans du président Edgar Lungu. En effet, ce dernier a pris ses fonctions pour la première fois en janvier 2015 après le décès du président Michael Sata. Il n’a alors exercé qu’un mandat d’un an et demi, avant les élections d’août 2016 qu’il a remportées.
Pour l’opposition, cependant, il s’agit d’une manipulation des textes. L’association des avocats du pays ainsi que le principal parti d’opposition avaient dès lors demandé à la Cour constitutionnelle de débouter la requête d’une coalition de partis qui demandaient d’autoriser un troisième mandat à l’actuel chef d’Etat.
Bien avant la délibération de ce vendredi, le président Lungu avait d’ailleurs averti la Cour constitutionnelle de ne pas prendre de décisions aventureuses “qui pourraient plonger le pays dans le chaos”.
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