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Conflits : et si on se battait sans détruire l'environnement ?

Conflits : et si on se battait sans détruire l'environnement ?

Guerre

L’humanité célèbre ce 6 novembre la journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé. Pourtant, l’environnement, c’est l’avenir de l’humanité.

Birmanie, République Centrafricaine, Afghanistan, Syrie, Yemen, Somalie, Libye, est de la RDC, … Les foyers de tension, ce n’est pas ce qui manque en ce 21è siècle à travers le monde. De là à donner raison au général Omar Bradley qui disait que « la guerre nous est bien plus familière que la paix ».

Mais, en s’entretuant, les humains s’acharnent sur l’environnement. Empoisonnement des points d’eau, destruction des forêts, massacres d’animaux, suppression des montagnes, …. Très souvent, l’environnement a toujours été la « victime silencieuse de la bêtise humaine », selon l’expression des experts du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

« Parmi les 65 millions de réfugiés dans le monde, nombreux d’entre eux relatent des récits liés aux crimes contre l’environnement. Les guerres commencent en raison des ressources naturelles et se perpétuent en raison des ressources naturelles. Nous réalisons que l’environnement est utilisé comme une arme. La protection de l’environnement doit jouer un rôle plus important dans nos réponses aux situations de conflit », affirmait il y a deux ans Erik Solheim, directeur du PNUE.

C’est cette férocité contre l’environnement que le PNUE a toujours voulu combattre en célébrant le 6 novembre de chaque année, la journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé.

Prise de conscience

Question de rappeler à des protagonistes de se rappeler l’innocence de l’environnement, car en réalité aucune motivation polémologique ne peut justifier les dommages causés au milieu naturel. Le PNUE entend ainsi conduire l’humanité à se souvenir du caractère transversal, holistique et planétaire des traumatismes subis par la nature du fait des conflits.

Les dioxydes de carbone crachés dans l’atmosphère lors des incendies de puits de pétrole par exemple, contribuent à la destruction de la couche d’ozone vitale à l’humanité tout entière sans distinction aucune.

C’est dire jusqu‘à quel point la destruction de l’environnement est une guerre qui a souvent un effet boomerang sur l’humain lui-même. Les effets inhérents à la destruction de l’environnement lors des conflits sont tels qu’ils n‘épargnent personne : vainqueurs, vaincus, médiateurs, et observateurs sont souvent logés à la même enseigne.

Si l’avenir de l’humanité repose sur la bonne santé de l’environnement, les humains gagneraient à se battre en laissant l’environnement intact. Et pourquoi ne pas renoncer purement et simplement à des conflits armés ?

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