RDC : le plan de l'opposition pour réagir au « mépris » de la commission électorale

République démocratique du Congo

Les poids lourds de l’opposition en RDC entendent mobiliser « toute » la population congolaise afin d’obtenir l’organisation des élections « crédibles, inclusives et transparentes » soient organisées le 23 décembre.

L’opposition de RDC davantage remontée contre le régime de Joseph Kabila, notamment contre la Commission nationale électorale indépendante (CENI). Une CENI dont le président Corneille Nangaa n’aurait servi que du « mépris » à l’opposition lors d’une rencontre le 10 octobre.

À en croire les opposants congolais, la CENI continue de rejeter leurs doléances. Notamment l’abandon de la machine à voter, la suppression de plus de 10 millions de doublons contenus dans le fichier électoral et la participation de tous aux élections générales du 23 décembre prochain.

Dans une déclaration « commune » signée ce jeudi 11 octobre, six leaders de l’opposition ont ainsi lancé un appel « unanime » pour que soient organisées des élections « crédibles, inclusives et transparentes ».

⚠️Déclaration commune de l’opposition #RDC ⚠️

Appel unanime pour de vraies élections – inclusives, crédibles, transparentes – en décembre 2018.

Mobilisation générale dès demain à #Lubumbashi & des marches partout dans le pays le 26 octobre !

Refusons la parodie d’élection ! pic.twitter.com/yk68ehY7nJ

— Ensemble pour le Changement (@Ensemble_MK) 11 octobre 2018

Le document en appelle à des marches à partir du 26 octobre prochain et à la tenue d’un « grand » meeting de l’opposition ce samedi 13 octobre à Lubumbashi, dans la province du Katanga.

Mais, la grande question est celle de savoir l’opposition mettra à exécution son plan contre le processus électoral, dans la mesure où la plupart des marches par exemple ont toujours été réprimées par le pouvoir en place. Parfois très brutalement et dans le sang comme en fin décembre dernier lorsque la répression de la marche de laïcs catholiques avait fait plus de 7 morts, selon la Commission nationale des droits de l’homme.