Côte d'Ivoire
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a dissous ce mercredi le gouvernement, comme le souligne une note lue à la télévision nationale par Patrick Achi, le secrétaire général à la présidence.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a été maintenu à son poste et chargé de réformer une nouvelle équipe qui pourrait faire l’impasse sur de nombreux cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), à deux ans de la présidentielle ivoirienne. Une échéance électorale qui cristallise les tensions au sein de la classe politique ivoirienne.
En effet, le PDCI et le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), les deux principaux alliés du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, majorité présidentielle) ont du mal à accorder leurs violons sur la création d’un parti unifié.
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Batailles rangées
Alors que le RDR veut impulser cette nouvelle formation politique avant 2020, son allié du PDCI estime qu’il faut attendre après la présidentielle de 2020 pour le mettre sur pied. En clair, le parti d’Henri Konan Bédié espère recevoir le soutien du RDR à un candidat du PDCI en 2020, tout comme il l’a fait en 2010 et 2015 pour le RDR.
Cette éventualité divise dans les rangs des deux partis. Pour preuve, le lancement ce mardi d’un courant dissident du PDCI. Dénommé “Sur les traces du président Félix Houphouët-Boigny”, il a été initié par le ministre des Ressources animales et halieutiques Kobenan Kouassi Adjoumani, membre du bureau politique du PDCI.
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