Nigéria
Le bilan des attaques de Boko Haram au Nigeria est lourd. Des milliers de personnes ont été touchées par ces attaques, en particulier dans la partie nord-est du pays.
Njidda Maidugu a perdu sa jambe droite dans un attentat-suicide à un poste de contrôle à Maiduguri en 2016.
Ses premiers pas d’homme adulte, Njidda les a faits à l’hôpital orthopédique de Kano, à 600 kilomètres de chez lui
“J’ai perdu ma jambe à cause d’une bombe près du marché dans la rue Hausari. C’est à un poste de contrôle, alors que les gens faisaient l’objet d’une fouille, qu’une femme kamikaze a frappé. J’ai été touché par une balle alors que j’essayais de fuir. C‘était la cause de mon problème.” A-t-il déclaré.
Le Dr Forget, qui a passé sa carrière dans les zones de guerre, applique en moyenne cinq prothèses par semaine : une goutte d’eau.
“Il y a un nombre énorme de personnes amputées pour diverses raisons, et nous ne pouvons malheureusement pas ouvrir nos portes à tout le monde”, regrette-t-il en jetant un œil sur la jambe atrophiée de M. Maidugu.
Le Comité International de la Croix-Rouge a mis en place un atelier d’appareillage dans cet hôpital en août 2016 pour fournir des prothèses aux amputés des trois États les plus touchés par l’insurrection islamiste.
À ce jour, au moins 262 prothèses ont déjà été posées depuis 2016.
La guerre qui ravage le nord-est du pays depuis près de neuf ans a fait plus de 20.000 morts et davantage encore de blessés, des victimes qui ont vu leur vie et parfois celle de tout leur entourage s’effondrer à cause d’un handicap.
AFP
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